Ça y est, vous avez sous les yeux la version finale de ces pages. J'espère qu'elles vous permettront d'ouvrir de nouvelles portes et d'atteindre de nouveaux horizons !
Et d'abord quelques remerciements nécessaires : à Stéphane Rehel qui nous a tous ébloui avec MoonLight, à Xavier Bouchoux qui m'a sauvé la mise par sa connaissance de tout ce qui est graphisme en général, et à François Sugny qui, malgré les partiels, a mis ses compétences ludiques et graphiques à notre service !
Hé oui ! GNU/Linux ne sert pas seulement de système pour des serveurs Internet/Intranet, pour faire du développement croisé, décroisé ou compliqué ou de la bureautique. Il est possible de jouer, de bien s'amuser même sous GNU/Linux. De même, si votre fibre artistique vibre plus que votre fibre ludique, vous pouvez faire des choses fantastiques sous GNU/Linux.
Avant de se lancer dans les ressources Internet liées aux jeux, regardons un peu ce qu'il y a sur les CDs que vous venez d'acheter. J'ai eu dans les mains les 6 CDs distribués par les Editions du Soleil (merci Joël d'être venu nous aider). Si vous avez un autre ensemble de CDs, faîtes comme moi la commande suivante pour chaue CD monté sur /cdrom :
find /cdrom -name \*games\* -print
Cela ne donne pas grand chose pour la distribution RedHat. C'est un peu plus conséquent pour la distribution Slakware mais pas très folichon à mon goût. finalement, j'avais bien fait d'installer la Debian sur mon PC : c'est l'avalanche ou presque ! Pensez à faire un ls sur les répertoires découverts par le find. Pour les autres CDs, seul celui qui contient une copie de TX11 promet quelque chose de jouable.
Nous allons maintenant passer à une description plus précise des jeux disponibles sous GNU/Linux par un petit classement :
Surtout quand vous êtes sous X et de préférences avec une colormap 16 bits. Je rappelle aux ignorants que pour lancer le serveur X de façon sûr dans un mode particulier, il faut faire :
startx -- -bpp 16
Vous pouvez remplacer 16 par 24 ou 8 selon le nombre de couleurs dont vous avez besoin. Je ne sais pas s'il existe (et comment le lancer) un mode TrueColor. Si vous voulez savoir combien de couleurs sont à votre disposition, faîte un xdpyinfo | grep planes. Cela vous donnera le nombre de bits utilisés pour coder les couleurs.
Et pour profiter de tout ça, il existe plein de window managers adaptés à tous les goûts et à tous les besoins. Mon préféré pour l'instant, c'est AfterStep. Mais vous en trouverez plein d'autres sur la page des Window Managers for X.
Il est aussi possible de faire plein de chose en SVGA sous linux, les différentes consoles que vous pouvez atteindre en faisant Ctrl+Alt+Fx (x=1 à 6) sont là pour ça. Notamment, il existe des démos SVGA qui tournent sous GNU/Linux. Tiens, celle-là par exemple !
Autre avancée possible, le projet GGI (General Graphic Interface) qui vise à éviter les problèmes de sécurité liés à l'utilisation de la lib SVGA pour faire des jeux par exemple. Vous en saurez beaucoup plus en allant sur la page du projet.
Durant la présentation, nous avons abordé différentes choses et il a tant de choses à dire que j'en ai fait des pages supplémentaires.
GNU/Linux supporte la plupart des cartes sons, ce qui n'est pas évident vu le peu de standard sur ce marché. Je n'ai pas grand chose à vous donner pour en profiter, vu que je ne suis pas un musicien dans l'âme.
Mais la première chose que l'on peut faire, c'est écouter du son :
Pour faire effectivement de la musique, raccorder votre PC à des instruments via une interface MIDI, je vous renvoie à la page GNU/Linux MIDI+Sound. Voici une autre page qui vous donnera des trucs supplémentaire sur le son et la vidéo sous GNU/Linux.